A. − Attitude du chef d’entreprise qui, de sa seule initiative, octroie à son personnel des avantages sociaux dans le but d’affermir son autorité; comportement bienveillant et autoritaire du patron envers ses salariés..
Quelles sont les limites du paternalisme ?
Le paternalisme dans le domaine économique et social. Jusqu’au XIXe siècle, la stratégie du bâton prévalait dans les manufactures et fabriques. Mais la violence a ses limites. Elle peut forcer l’obéissance mais ne parvient jamais à la faire accepter.
Quels éléments démontrent la politique paternaliste de Schneider ?
Ils doivent ensemble travailler au bien commun, c’est à dire à la prospérité de l’entreprise. Les Schneider ont une vision paternaliste et bienveillante de leurs ouvriers qui sont un peu leurs enfants.
Quelles sont les limites du paternalisme mis en œuvre par l’entreprise Schneider ?
2) selon M Schneider les patrons ont le devoir de s’occuper du bien être de leurs employés, dans la mesure du possible et du raisonnable. Mais le système, l’économie, a ses contraintes, déjà la concurrence avec les autres entreprises est une limite à la générosité.
Quels sont les domaines du paternalisme des Schneider au Creusot ?
Au total, entre efficacité économique et utopie morale, il s’agit par le paternalisme de retenir les ouvriers dans une communauté imprégnée par le modèle familial (la famille comme modèle et base de l’organisation sociale) pour les rendre plus efficaces au travail (les stabiliser, les moraliser).
Où sont vendus les principales productions des établissements Schneider ?
Trois branches d’activité interdépendantes sont donc mises en place au Creusot. Les usines fabriquent notamment des locomotives et des structures métalliques : elles conquièrent le marché national, puis international avec ces productions modernes.
Quelles sont les différentes activités industrielles développées au Creusot ?
Les productions se diversifient : acier, production mécanique (locomotives, bateaux), armement, puis matériel électrique. Les quartiers et la population grandissent en même temps que les ateliers : 1 850 ouvriers en 1838, 9 400 en 1870, 19 600 en 1918, 12 000 en 1929.
Où vivaient les ouvriers ?
Les ouvriers vivent soit dans des quartiers populaires, soit dans des villes de banlieues particulièrement industrialisées, comme Saint-Denis près de Paris. Les logements sont souvent petits et peu meublés. La vie des ouvriers est généralement misérable.
Quels sont les moyens de lutte des ouvriers ? À la fin du xixe siècle, la grève devient le principal moyen de lutte des ouvriers. Elle est autorisée en France à partir de 1864. Les manifestations de grévistes sont cependant très violemment réprimées, au besoin par l’armée.
Comment les patrons organisent la vie des ouvriers ?
Dans ce système paternaliste, l’ouvrier devient dépendant de l’entreprise. On estime moralement souhaitable qu’une personne décide à la place d’une autre, pour son bien. Le patron est censé se conduire comme un père pour ses employés. C’est un système prévu pour infantiliser les subordonnés.
Comment vivent les ouvriers ?
Les ouvriers
Ils travaillent de 12h à 15h pendant 6jours, environ 72h par semaine, sans vacances, dans des conditions extrêmes. Ex : le bruit, Les maladies se développent vite comme la bronchite, rhumatismes, tuberculose, . Les aides sociales sont créées progressivement car les salaires sont insuffisants.
Comment vivaient les ouvriers ?
Au XIX ème siècle, les ouvriers sont très mal payés, les conditions de travail sont très dures, certains gémissent sous le poids de l’exploitation sans cesse accrue : privés d’argent, affamés, ils manquent de logements, et vivent dans une horrible promiscuité.
Quelle sont les condition de vie des ouvrier ?
Les ouvriers sont mal payés (doc. 4) et consacrent en 1856 près de 86% de leur budget au logement (habitation) et à la nourriture. Celle ci se borne aux aliments essentiels : céréales, pommes de terre mais la viande et les graisses sont en quantité plus réduites.
Pourquoi les ouvriers se révoltent ?
Il y a, dans l’industrialisation, une violence à laquelle les travailleurs, avant de s’adapter, ont d’abord résisté très fortement. C’est le salaire qui cristallise leur colère, mais aussi les vexations quotidiennes.
Qui sont les ouvriers d’aujourd’hui ? Maçons, chauffeurs, soudeurs, jardiniers, métalliers, commis de cuisine, dockers, ostréiculteurs… Selon l’Insee, la France compte 6,3 millions d’ouvriers, classés en trois catégories : qualifiés, non qualifiés et agricoles.
Est-ce que ouvrier est un métier ? Article détaillé : Classe ouvrière. Cette position sociale (celui qui œuvre), recouvre de multiples fonctions, en général manuelles, mais ne peut pas être définie par un métier, ni même par un type de métier. Il regroupe l’ensemble des emplois nécessitant un effort manuel pour l’accomplir.
Quels services apportent les Schneider à leurs ouvriers ?
Les Schneider font construire des cités ouvrières comme la Villedieu, aux loyers modérés. Ils fournissent des logements sains, une école, une maternité en maintenant un contrôle moral sur les ouvriers.
Quels sont les aspects positifs de la politique sociale de Schneider ?
Il veut ainsi éviter la diffusion des idées socialistes, l’usage de la grève par une politique sociale active : les logements sont fournis aux ouvriers. On tente de les détourner de l’alcoolisme, par exemple, en valorisant le jardinage.
Quelles sont les réalisations des Schneider ?
Elle était basée sur des activités minières (charbon, notamment le bassin houiller de Blanzy et minerai de fer), sidérurgiques (fonderie et forge) puis de matériels (locomotives, armement, moteurs, turbines…) et d’équipement (ponts, charpentes…).
Quel rapport les Schneider Entretiennent-ils avec les ouvriers du Creusot ?
Ainsi, les ouvriers sont étroitement encadrés et fidélisés par l’accès à des avantages sociaux : Schneider fait construire des écoles, des bibliothèques et des hôpitaux. Le petit jardin individuel permet de fournir une occupation aux ouvriers après le travail.
Quelles sont les principales productions des établissements Schneider ?
Elle était basée sur des activités minières (charbon, notamment le bassin houiller de Blanzy et minerai de fer), sidérurgiques (fonderie et forge) puis de matériels (locomotives, armement, moteurs, turbines…) et d’équipement (ponts, charpentes…).
Quels sont les rôles économique social et politique de la famille Schneider dans la vie des habitants du Creusot ?
Patronat et paternalisme
Comme il était de mise à l’époque, les Schneider veillent à mettre en place une politique paternaliste, construisant logements, écoles, hôpital. Ils façonnent la cité et en régissent en même temps la vie économique et sociale.
Quelles sont les limites de la politique sociale de Schneider ?
Explications. Selon M Schneider les patrons ont le devoir de s’occuper du bien être de leurs employés, dans la mesure du possible et du raisonnable. Mais le système, l’économie, a ses contraintes, déjà la concurrence avec les autres entreprises est une limite à la générosité.
Comment les Schneider au Creusot Relèvent-ils le défi de l’industrialisation ? 1er résumé : Au XIX° siècle, les entreprises Schneider se sont installées au Creusot pour profiter des gisements de charbon et de minerais de fer. Elles ont donné naissance à une très grande ville-usine de « pays noir », dont la croissance est alimentée par un fort exode rural.